Heureusement, je peux malgré tout compter sur le soutien, la compréhension et la patience de pas mal de monde dans mon entourage. Merci à eux!
Enfin, ne vous en faites pas trop pour moi non plus et restez surtout bien à l'affût des dernières infos via ce blog qui, je l'espère, reflètera dans un avenir proche aussi mes aventures sur place (ce qui était son objectif initial)... :-)
Je suis encore et toujours en Belgique (suite à des problèmes administratifs chez Boeing)… Il n'y a toujours pas de date précise de départ non plus!?!
Ik ben nog steeds in België (omwille van administratieve problemen bij Boeing)... Er is ook nog steeds geen precieze vertrekdatum vastgelegd!?!
Pour ceux qui ne le savaient pas, la loi de Murphy - citée dans l'article précédent - est un principe empirique énonçant que si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner. Cette loi est d'ailleurs souvent considérée comme une variante de la loi dite de l'emmerdement maximal (une tartine tombera toujours du côté beurré)…
En fait, j’ai fait quelques recherches quant aux origines de cette loi. J'ai découvert qu’Edward A Murphy Jr était en fait un ingénieur en aérospatiale américain qui travailla sur la sûreté de fonctionnement de systèmes critiques. Un beau jour, frustré par un échec dû à son assistant qui avait maladroitement monté des capteurs à l’envers sur un avion testé à une base de l’US Air Force à la fin des années ’40, Murphy aurait prononcé la phrase suivante: If that guy has any way of making a mistake, he will (« Si ce gars a la moindre occasion de faire une erreur, il la fera »)...
Peu de temps après, cette phrase connut une relative notoriété suite à une conférence de presse dans laquelle il fut demandé au capitaine John Paul Stapp, le pilote de l’avion de test, comment il était possible que personne n'eût été gravement blessé durant les tests. Stapp répondit que cela avait été possible car ils avaient pris la « loi de Murphy » en considération. Il ajouta que, en général, il était important de considérer toutes les possibilités avec un test.
L'énoncé de la loi de Murphy s'implanta par après rapidement dans les milieux techniques associés à l'aéronautique, puis à d'autres domaines de l'ingénierie. Aujourd’hui, elle est même relativement connue du grand public.
En effet, je suis quelque part victime de la célèbre loi de Murphy (voir article ci-dessus), car après la maladie de - et donc le retard accumulé par - la personne responsable du suivi de mon dossier sur place, voilà que je viens d’apprendre que mes demandes de badge et d'accès IT chez Boeing sont de retour à la première personne de la chaîne administrative. En effet, cette dernière aurait oublié d’apposer l’un ou l’autre cachet d’approbation sur un de mes documents… A mon avis, le bureau administratif de Boeing doit ressembler à ça s'ils travaillent toujours de la sorte là-bas:
N’ayant donc pas encore reçu de feu-vert définitif de la part de Boeing, ma boîte ne m’envoie donc évidemment pas encore chez l’oncle Sam. Du coup, vous allez encore devoir me supporter quelques jours de plus, désolé!
Bon courage à vous, je compatie...
Michaël
